Transformer sa quête en joie
Parfois, la quête, quelle qu’elle soit, peut devenir une obsession. L’impatience de ne pas la voir se réaliser apporte souvent des émotions désagréables comme la tristesse ou la colère. Et si elle est encore abstraite, une anxiété plus ou moins prononcée peut se manifester. Dans les deux cas, il s’agit de prendre du recul, de lâcher la pression pour mettre la joie au cœur de ses aspirations. Voici comment.
Décider d’être bien
C’est certain, il faut un certain courage et de la détermination pour décider de voir la joie dans chaque jour de sa vie. Il est bien sûr plus facile de se contenter d’un bonheur routinier, ou d’une vie sans nectar, qui ne dérange pas. Mais si vous lisez ce billet, c’est que vous faites partie de ceux qui sont prêts à se relever les manches pour partir à la conquête de cette émotion positive qui peut se trouver dans n’importe quelle situation, pour peu que l’on décide de faire de la place en soi pour la ressentir. Elle ne dépend pas d’événements extérieurs, elle se cultive dans l’état d’être (à l’opposé de celui de l’avoir qui induit que le bonheur est dans l’acquisition de biens matériels par exemple). Alors si votre quête est de trouver ce travail dont vous rêvez peut-être, de voyager à travers le monde, d’affirmer votre leadership pour ne citer que quelques exemples… Commencez par bien l’identifier, en y apportant de la légèreté et du plaisir. Connaissez-vous le jeu du Tao qui faisait fureur à sa sortie il y a quelques années mais qui reste d’actualité ? Il part du postulat que chaque être humain est porteur d’un projet, d’une aventure, d’une potentialité souvent bien plus grande que ce qu’il imagine et qu’en l’exprimant aux autres dans une approche bienveillante, tout le monde est gagnant. Rien de tel pour porter un nouveau regard sur votre quête.
Avancer dans la direction de notre désir
C’est à mes yeux un des grands secrets qui pourtant, n’est pas assez révélé dans le système éducatif et dans notre culture en général : la direction à prendre réside dans ce qui nous anime et nous fait vibrer. Pendant quelques temps, observez et notez les émissions qui vous interpellent, les lectures qui vous attirent, les sujets qui retiennent systématiquement votre attention et vous épanouissent. Il se pourrait fort qu’un fil conducteur en ressorte et vous permette d’y voir plus clair dans cette quête matérielle, affective, professionnelle (à ce propos, vous pouvez aussi lire trouver sa vocation), artistique ou spirituelle. Une fois que vous avez remplacé les sensations de manque, de peur, ou de doute de ne pas y arriver par l’enthousiasme et la joie, vous avez alors accès à plus d’énergie en vous. Cette force est bien nécessaire pour ensuite passer à l’action, en ajustant sa quête à ses moyens, en affrontant les obstacles, puis en s’engageant pour préparer sa manifestation. Libéré(e) de l’urgence et de la pression, il suffit ensuite de pointer dans la bonne direction, puis de laisser agir.
Avoir confiance dans le processus
« De temps en temps, il est bon d’arrêter notre quête du bonheur et d’être tout simplement heureux ». C’est Guillaume Apollinaire qui dans cette phrase nous rappelle qu’à un moment donné, il est nécessaire de lâcher prise. De vivre dans l’instant présent, et de tout simplement se connecter à son environnement, à son corps, en conscience, en laissant de côté hier et demain. En croyant fort à la direction que vous vous donnez, vous pouvez vous libérer de pensées superstitieuses, irrationnelles et illusoires tout en ayant confiance dans le flux de la vie qui active vos désirs. Acceptez vos erreurs, expérimentez, lancez-vous dans l’inconnu, laissez-vous inspirer par les actions à entreprendre et voyez la joie comme un outil majeur pour avancer. Et si en chemin, vous vous essoufflez, contactez-moi. Parfois, savoir ne suffit pas. Nous avons besoin d’une aide pour ne pas perdre de vue sa quête de départ et les outils à mettre en place pour arriver à bon port. Dans la joie et la bonne humeur.
Isabelle Deprez