Les critères ESG : un levier pour l'égalité professionnelle femmes-hommes et le développement des entreprises

Au delà de la légitime aspiration à plus d'équité, l'égalité professionnelle femmes-hommes questionne la performance de l'entreprise et sa conformité à la loi.

De nombreux travaux de recherche démontrent l'impact positif de la mixité F-H sur la performance, vous trouverez de nombreux articles à ce sujet dans notre blog.

Nous vous proposons dans l'article qui suit de découvrir ou d'approfondir ce que sont les critères ESG (Environnement, Social et Gouvernance) qui mesurent l'investissement de l'entreprise dans ces 3 domaines clés

Car l'égalité professionnelle femmes-hommes concerne deux de ces champs d'action(S et G).
En tant qu'experts du sujet,  il nous a semblé important de vous aider à mieux comprendre comment répondre positivement à ces attendus.
 Au 1er janvier 2024, un nouveau texte européen est venu les préciser, notamment pour les entreprises de plus de 250 salariés. 

Lire aussi : Le reporting extra-financier a évolué depuis le 1er janvier 2024 : notre analyse

Il y a donc urgence à s'engager dans cette direction, à amplifier vos actions et en assurer la traçabilité afin d'être en conformité avec ces normes.

Mais tout d'abord, de manière non exhaustive, reprenons le socle des "incontournables"  de l'égalité professionnelle F-H.

Avec les critères ESG, les entreprises sont désormais évaluées sur leur performance globale et durable, en voici la teneur.

Les critères (ESG) permettent une analyse extra-financière d’une entreprise sur 3 angles: Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance

Ainsi l’investisseur ou toute personne intéressée par l'entreprise  peut découvrir si cette dernière met en œuvre une stratégie socialement responsable, et comment elle se comporte avec l’environnement et ses parties prenantes, c’est-à-dire ses salariés, partenaires, sous-traitants et clients. (Novéthic)​​​​​
Des entreprises françaises de toutes tailles ont d'ailleurs bien compris l'enjeu que constituent ces engagements sociétaux et publient spontanément ces informations sur le site mis en place récemment par l'Etat français : impact.gouv.f

La démarche est encore à ses balbutiements mais exige un comportement exemplaire sous peine de retombées négatives.

C'est un chantier qui mérite une attention particulière car il en va de la crédibilité et de la confiance qu'inspire l'entreprise dans son écosystème.

Nos concitoyens orientent désormais leurs choix en faveur des entreprises dans lesquelles ils souhaitent acheter, travailler ou investir. Et pour faire un choix éclairé, ils ont besoin d'informations sur les actions sociales et environnementales de l'entreprise.

La performance extra-financière est désormais dans le viseur, et ignorer l'oeil vigilant de l'ensemble des parties prenantes sur les preuves à l'appui de ce déclaratif, fait courir un risque considérable à l'entreprise.

L' entreprise est désormais sous l'oeil de la Cité !

D'attentifs à agissants, les clients, les partenaires, la société civile, les potentiels candidats à l'embauche, les salariés etc. se saisissent désormais de leur pouvoir d'influence au grand dam des entreprises peu vertueuses.
Boycott, effondrement des candidatures aux postes proposés, turnover et fuite des talents ne sont que quelques-unes des retombées catastrophiques des comportements perçus comme non éthiques.

Voyons dans le détail en quoi consiste ces trois enjeux ESG qui s'imposent désormais aux entreprises.

• Bien sur il y a la performance environnementale (le E de ESG), c'est un challenge de taille à l'heure de la succession d'alertes sur le changement climatique. 

S'imposent aussi 2 autres critères tout aussi déterminants dans la réussite de l'entreprise. 

• Le critère social (S) qui prend en compte la prévention des accidents et des risques psychosociaux, la formation du personnel, le respect du droit des employés, l’organisation de la chaine de sous-traitance et la qualité du dialogue social.

• Le critère de gouvernance (G)  qui vise à vérifier l’indépendance du conseil d’administration, la répartition entre les hommes et les femmes au sein de l’équipe dirigeante, la structure de gestion et la présence d’un comité de vérification des comptes.

Présence des femmes dans la Gouvernance, formation professionnelle équitable, négociation d'un plan d'action en faveur de l'égalité professionnelle sont des incontournables des critères ESG. 

Y travailler, c'est ouvrir de nouveaux possibles en termes d'image, de marque employeur, d'appétence des consommateurs, de motivation des équipes etc.

C'est aussi se donner les moyens d'atteindre les quotas dans le cadre des lois Rixain et Copé Zimmermann et de produire annuellement un bon index égalité hommes-femmes désormais obligatoire.

Tout ceci peut paraitre complexe et contraignant.

Obligations, lois, regard critique des citoyens ... les entreprises pourraient avoir l'impression d'être stigmatisées alors même qu'elles affrontent de multiples challenges au quotidien.
Mais ce serait oublier qu'il s'agit d'un challenge majeur de performance et ne pas y consacrer l'attention nécessaire les  priverait rapidement d'avantages concurrentiels.

• Combien d'entreprises peinent à recruter et à fidéliser les viviers féminins incontournables à leur croissance ?
• Combien d'entreprises se privent de la performance démontrée depuis de nombreuses années lorsque que la dirigeance est mixte ?

Isabelle Deprez vous renvoie à la lecture de ses ouvrages afin d'approfondir les facteurs indéniablement positifs d'une mixité réussie en entreprise.

• C'est grâce à un plan d'action étayé, traçable et mis en oeuvre, garant de vos engagements et réalisations, que vos parties prenantes vous accorderont leur confiance.
• C'est aussi grace à ces preuves que vous pourrez consolider vos déclaratifs ESG dans les thématiques concernées.

Ce plan d'action fera également la différence en interne. En effet, une corrélation est clairement établie entre la motivation des équipes et la perception d'une égalité professionnelle hommes-femmes dans l'entreprise.

La question de la mixité homme-femme au travail est sensible et complexe.
Elle traverse la culture d'entreprise et l'organisation de travail (qualité de vie au travail, parentalité, équilibre de vies) tout comme l'inclusion, terme souvent utilisé dans les grandes entreprise et qui recouvre l'attention portée à toutes les situations potentiellement discriminatoires (genre, origine sociale, handicap âge, orientation sexuelle. apparence physique, situation sociale).

Mais à vouloir brasser avec un même modèle toutes les spécificités, le danger est de ne faire évoluer aucun de vos chantiers.
La question de la mixité des métiers et de l'égalité professionnelle est à elle seule un si vaste sujet, nous parlons d'expérience !
Elle implique une stratégie et un déploiement opérationnel construit dans la durée. Je m'emploie depuis plus de 10 ans à cette dynamique spécifique.

Et pour en démocratiser l'accès à toutes les entreprises quelle que soit leur taille, Isabelle Deprez a créé l'accélérateur de la mixité et de l'égalité professionnelle femmes-hommes.