Comme l’écrivait Stendhal : « La vocation, c’est le bonheur d’avoir pour métier sa passion ». Partir à la recherche de ce travail qui donne des ailes le matin en se levant est parmi les quêtes les plus réjouissantes de la vie. Si vous lisez ce billet, c’est aussi sûrement la vôtre. J’ai synthétisé ici en 5 points l’état d’esprit nouveau à adopter pour non plus chercher, mais trouver VOTRE vocation.
Optez pour des choses qui vous font plaisir
Quelles sont les lectures que vous dévorez, les films que vous courez voir dès leur sortie en salle, vos sujets de prédilection, ce que vous feriez en premier si vous gagniez au loto ? Les réponses vous donneront à coup sûr non pas la réponse à toutes vos questions mais des pistes sur lesquelles capitaliser pour voir se dessiner une vocation. Peu importe votre âge, cette aspiration si légitime à trouver sa voie peut même survenir plusieurs fois dans l’existence. Et je pense même qu’il est sain de se poser régulièrement, de prendre du recul pour revoir ses priorités et voir si le cap qu’on s’est fixé est toujours le bon. Pour le savoir, encore une fois, le plaisir et la joie que vous éprouvez à faire votre travail est toujours un bon indicateur.
Allez au-devant de vos peurs
Il est toujours très surprenant de voir les bénéfices qui apparaissent quand on affronte ses peurs. Si vous êtes timide par exemple, faites du théâtre ! Si vous avez peur de l’eau, apprenez à surfer ou à faire une autre activité nautique. Tant que vous n’oserez pas, vous resterez tétanisé par vos démons. Mais le premier pas posé, foncez. Vous vous apercevrez que vous êtes toujours vivant, et surtout plus fort. Et que dire de votre estime de vous. Elle montera en flèche pour vous aider à faire résonner en vous votre véritable être, celui qui sait pour quoi vous êtes fait.
Changez votre mindset
Votre état d’esprit n’est pas figé, bien au contraire. Vous pouvez le modeler avec de la persévérance et de la volonté pour changer vos habitudes, et du coup concrétiser vos rêves. Fixez-vous des objectifs en formulant des affirmations dans votre tête, voire par écrit, de ce que vous souhaitez voir advenir dans votre vie. Plusieurs fois par jour, consultez-les pour ne pas les oublier en chemin. Visualisez votre vie si vos objectifs étaient atteints. Soyez persuadés qu’ils le seront. C’est ainsi qu’on opère un changement dans son mode de pensée.
Offrez-vous la permission de mêler plusieurs vocations
Nombreux sont les gens tiraillés, voire déchirés entre plusieurs centres d’intérêt. J’en vois beaucoup qui éprouvent une véritable souffrance à ne pas savoir quoi faire de leurs différentes activités, parfois en apparence contradictoires. Envie d’avoir des responsabilités professionnelles et écrire un roman, vouloir être conférencier et en même temps thérapeute… Souvent on se demande comment privilégier une voie plutôt qu’une autre. C’est là qu’un accompagnement devient particulièrement nécessaire pour permettre à la personne de conjuguer les différents aspects de sa personnalité et lui permettre de ne pas tirer un trait sur quelque chose qui fait entièrement partie de son identité. Il suffit parfois de quelques séances pour voir les problèmes se résoudre et laisser place à l’évidence. C’est alors que souvent, un nouveau métier émerge, faisant la jonction entre deux ou trois passions.
Faites de votre mieux sans essayer d’être le meilleur
Viser l’excellence peut être source là encore de malaise ou de souffrance à cause d’une trop grande pression. Mieux vaut baisser d’un cran ses aspirations et s’en tenir à faire toujours de son mieux. Procéder par étapes, gravir les marches pas après pas, avec intégrité, constance, force et détermination est plus efficace que de vouloir être le meilleur tout de suite. Tout ceci n’est qu’une question d’équilibre et de curseur qu’il est important d’observer régulièrement, en veillant toujours à se reconnecter au choix du cœur. Car, contrairement à ce qu’on a tendance à croire, ce n’est pas le cerveau qui prend les meilleures décisions dans les grandes étapes de nos vies, mais bien notre cœur. N’est-ce d’ailleurs pas ce cerveau intuitif qui donne le tempo jour et nuit depuis que nous sommes venus au monde ?…
Isabelle Deprez